vendredi 29 octobre 2010

Réforme de l’assurance Vie, une des dernières niche fiscale mis à mal.

Par Jean Julien • 5 oct, 2009 • Catégorie: Impots, assurance-vie
C’est confirmé, dans sa quête inlassable d’argent pour renflouer les caisses étatiques le gouvernement vient de trouver une nouvelle cible : l’assurance-vie. Ce placement jusqu’alors plutôt épargné par les impôts pourrait prochainement voir sa fiscalité révisée à la hausse. Et pas qu’un peu ! Hé oui il fallait bien essayer de limiter quelque part le déficit abyssal du budget actuel…
Forcément, les pouvoirs publics doivent prendre l’argent là où il est et l’assurance-vie est un des réservoirs habituels de l’épargne des Français récoltant par exemple plus de 100 milliards d’euros en France l’année dernière. Un pactole des plus juteux pour le gouvernement qui, il est vrai, ne dispose pas non plus d’une infinité de solutions pour combler le trou de la Sécu (30 milliards d’euros l’année prochaine). Attention, pas question non plus de se servir à pleines poignées, seuls 15 % des contrats seront concernés par cette réforme, ceux en unités de comptes ou « multisupports ».
Ce produit, anciennement assujetti aux prélèvements sociaux de 12,1 % seulement en cas de dénouement avant terme et non en cas de décès de l’assuré, devrait voir ce privilège lui être retiré dans le projet de loi de finance de l’assurance sociale. À la clé : 270 millions d’euros, ce qui reste tout de même modeste par rapport au poids financier de l’assurance-vie. En effet, seuls 20 % des contrats en unités de compte sont liquidés avant le décès du titulaire.
Attention, d’autres placements seront aussi visés par de nouveaux impôts destinés à rapporter de l’argent rapidement aux caisses étatiques. Certaines plus-values mobilières ainsi que les retraites chapeaux sont concernées.

Même si la réforme de l’assurance vie n’est pas encore  entérinée le gouvernement a laissé entendre qu’il y aurait :
- alourdissement de la fiscalité sur les intérêts et ce même après le terme de la 8ème année.
- réduction de l'abattement annuel sur les intérêts.

Il y aurait peut-être un dernier point,  peu probable,  il s’agirait de la réintroduction dans l'assiette de succession, ce qui aboutirait à supprimer ce pourquoi l’assurance vie a été crée : transmettre une partie de son patrimoine liquide sans payer de taxe. Autrement dit si cette assiette resurgit ce sera la mise à mort de l’assurance  vie.
Ou alors, pour suivre la mode, instaurer une fiscalité sur les intérêts qui dépend du revenu fiscal de la personne en question, pour punir ces méchants riches.
Une bonne façon de se mettre à dos les gens qui ont travaillé, réussi, gagné de l'argent et font vivre l'économie... médecins, notaires, avocats, ingénieurs etc...
Sans les admirer béatement, le simple fait de gagner  un peu plus que la moyenne  par mois leur confère une utilité pour la société en termes de construction de routes, d'hôpitaux, etc...

Amis lecteurs,  si je peux vous donner un conseil, si ce n’est pas déjà fait, souscrivez donc à une assurance vie dès maintenant, si vous en avez les moyens. Dès Janvier 2011, c’est  un privilège qui vous sera retiré.

Les taux d'emprunts immobiliers toujours plus bas !


Le courtier en emprunts immobiliers Meilleurtaux.com constate à nouveau une majorité de baisse des taux d'intérêts pratiqués par ses partenaires bancaires. En octobre, 52% des banques partenaires de Meilleurtaux.com ont baissé leurs taux de crédit de 0,14% en moyenne, jusqu'à 0,40% pour certaines. Un tiers d'entre- elles (30%) ont maintenu leurs taux stables et 17% les ont remontés de 0,14%.
En moyenne, les taux d'intérêt des emprunts immobiliers sont donc désormais inférieurs au niveau planché de 2005 (3,36%) et les meilleurs dossiers peuvent même se voir proposer du 3% sur 15 ans et du 3,2% sur 20 ans.
Après le statu quo de la BCE sur ses taux directeurs hier, Meilleurtaux.com ne peut que constater que le niveau particulièrement bas des OAT 10 ans (2,62%) ne devrait pas remettre en cause, à court terme, la politique des banques.
"A court terme en tout cas, car les observateurs n'appréhendent pas que les OAT puissent demeurer longtemps à un niveau aussi faible (rappelons qu'il se situait à 4% en juin 2009) compte tenu des déficits publics élevés de la zone euro", estime Meilleurtaux.
Grâce à ce niveau de taux historiquement bas, les ménages accédants profitent donc d'une capacité d'emprunt supérieure et d'une solvabilité financière accrue. "Pour autant, les niveaux des prix dans les grandes métropoles et tout spécialement à Paris remettent en cause la capacité à devenir propriétaire pour de grandes surfaces", reconnaît Meilleurtaux.

Un sage m’a dit un jour : « Pour devenir riche, il faut tout d’abord éviter de s’appauvrir » évidemment une lapalissade de ce type peut faire sourire mais dans le contexte actuel les gens ont tendance à s’appauvrir plus facilement que l’inverse.
Je vais vous donner une petite astuce pour diminuer votre appauvrissement. Cette astuce consiste à joueur sur les taux d’emprunts des banques. Actuellement les taux d’emprunts sont au plus bas comme vous pouvez le voir dans l’article ci-dessus.

A la lueur de cet article,  il est évident qu’il est le moment d’emprunter. Mais si vous êtes déjà sous le coup d’un emprunt vous avez la possibilité de diminuer votre emprunt.
Je m’explique :
 Imaginez que vous ayez emprunté 110000 Euros sur 30 ans au taux TEG de 6% le 01/01/2008:Le montant de vos mensualités s'élève à 928 euros.Le coût total de votre crédit sera de 57083,65 Euros. Cela signifie qu’au bout de 15 ans vous serez l’heureux propriétaire d’une maison qui vous aura coûté 167083 euros soit 50% plus chère que sa valeur initiale. Une aberration en soi, je vous l’accorde.
NB : Il ne me semble pas utile de rentrer dans les détails de calcul qui serait sans doute fastidieux, mais je vous invite à vérifier mes calculs grâce au simulateur d’emprunts du site internet
www.meilleurtaux.com
Si nous restons sur cet exemple et que nous soyons le 15/10/2010, vous aurez déjà réglé 34 mensualités soit un total de 22423 euros, il vous reste à payer 96016 euros de Capital et 39503 d’intérêts.
La technique consiste à contracter un nouveau prêt d’un montant de ce qui vous reste à payer en capitale soit dans le cas présent un montant de 96016 à un taux de 3%(taux actuel sur 15 ans)
Cela nous amène à un remboursement  mensuel de 663 euros soit un coût de crédit de 23336 euros.
Avec cette opération, on diminue nos mensualités de 265 euros par mois ce qui nous fait surtout économiser (39503-23336) soit 16167 euros sur le crédit.
C’est, ce que l’on appelle  jouer sur les effets de levier.
NB : avant d’entamer cette procédure vérifiez  que sur votre contrat de prêt, il n’y ai pas une close sur le remboursement anticipé du crédit.




Petite présentation

Actuellement étudiant de l'INSEEC Business School de Bordeaux, je poursuis un Master Finance spécialisé dans le domaine de la « Banque & Assurance » (Gestion de patrimoine).
Je me sens capable de contribuer de façon efficace à votre performance grâce à mes connaissances techniques apprises lors de ma formation INSEEC mais aussi grâce à ma licence de science alliant les théories mathématiques à la Physique qui m’ont permis d’acquérir une rigueur et un esprit mathématique qui se révèle être en adéquation avec le monde de la finance bancaire.
J’aimerais mettre en avant mes qualités d’ouverture au dialogue, de négociateur, mes connaissances de l’étranger, mon sens de la communication ainsi que ma capacité à analyser et à synthétiser.
Mes diverses expériences et les différents projets réalisés lors de mon cursus scolaire m'ont permis d'apprécier le travail en équipe et de développer mon autonomie.
Je suis également géographiquement très mobile.

Evidement, si je m’arrête là dans ma prose le verdict sera sans appel et sa sera la bulle assurée pour manquement à l’exercice.
Lecteur, je m’explique :
Pour accroître mes chances de trouver un stage de fin d’étude notre chère école s’est paillée les services d’une experte de la communication adepte du blog afin de pouvoir prospecter et se faire connaître  sur la toile. Initiative, somme toute louable mais quelque peut désuète à mon goût. Une étude a montré qu’un internaute passait en moyenne 17 heures sur internet par mois, lors de ses recherches sur un thème précis, l’utilisateur ne dépasse quasiment jamais la 8ème page de recherche. Chacun sait que l’ordre d’affichage des pages internet se fait en fonction du nombre de connections. Donc à moins d’obtenir 1000 visites par jour, mon  blog tombera assez rapidement dans les abîmes d’internet.
Malgré ce constat peu encourageant par la suite des événements, je dois tout de même créer ce blog, le remplir et lui donner un sens. Au grand dam de trouver cet exercice intéressant, j’y suis contraint et je serai sanctionné par une mauvaise note de mon école si je ne m’exécute pas correctement. 

Ceci étant dit,  rentrons dans le vif du sujet. J’ai décidé de consacrer mon blog à la compréhension pour toutes et tous, des rouages et des mécanismes de la gestion de patrimoine.
Ce blog exposera toutes les techniques fondamentales que vous devez connaître pour protéger et faire fructifier votre patrimoine. En plus de vous montrez comment se déroule une succession, une transmission, une défiscalisation, en théorie,  je m’efforcerai d’illustrer tout cela par des exemples concrets. Gardez cependant à l’esprit que ce blog ne fera qu’aborder ces notions de la manière la plus facile ; il n’a pas du tout été question pour moi d’aller au fond des choses. Mon blog sera ainsi essentiellement un outil pédagogique à destination de toutes personnes curieuses de connaître les tenants et les aboutissants de la gestion de patrimoine.
Afin de rendre ce blog interactif et vivant,  j’essayerai le plus possible de tenir mes lecteurs au courant d’éventuelles évolutions des différentes lois ou astuces pour faire fructifier leur patrimoine.